3223 - Voyage LP (Anomalía Ediciones, 2021)
En su más reciente trabajo discográfico, 3223 presenta un disco de larga duración en el que logran combinar amablemente sus ambiciones técnicas (“Teherán”) con un costado melódico más explorado que en publicaciones anteriores (“Ardid”, “Los Ángeles”), exuberante en lo que a arreglos y detalles se refiere sin resultar engorroso ni inaccesible para aquellos que no suelen transitar los caminos de la música experimental. Sin resignar el virtuosismo que los caracteriza, el trío rosarino parece haber dejado un poco atrás los aires prog de Ouroboros, su primer LP, con el que sin embargo el oyente atento podrá establecer cruces; tómense “I” y “Oda I” por ejemplo. La apuesta esta vez parece haberse enfocado en piezas que combinan tensiones jazzeras y momentos de sensibilidad y resolución sumamente expresivos (“Gales”, “Buenos Aires”), y la arquitectura del disco, que intercala pasajes largos con piezas más breves y directas desde lo instrumental, contribuye a una escucha fluida y placentera. Por momentos, la química entre los músicos parece operar en tres niveles distintos a la vez, por otros, especialmente en aquellos donde se alejan de la lógica del 4/4, en uno. Uno de los mejores discos nacionales del año hasta el momento.
Dans leur dernier travail, 3223 présente un LP dans lequel ils réussissent gentiment à combiner leurs ambitions techniques (“Teheran”) avec un côté mélodique plus exploité que dans ses publications précédentes (“Ardid”, “Los Ángeles”), exubérante en ce qui concerne les arrangements et les détails sans être encombrant ou inaccessible pour ceux qui ne se trouvent pas habituellement sur les chemins de la musique expérimentale. Sans renoncer à la virtuosité qui les caractérise, le trio de Rosario semble avoir laissé un peu derrière les airs prog d'Ouroboros, leur premier LP, avec lequel, cependant, l'auditeur attentif pourra établir des liaisons; prenez du coup "I" et "Oda I", par exemple. Le pari semble cette fois s'être concentré sur des pièces qui combinent des tensions de jazz et des moments très expressifs de sensibilité et résolution (“Gales”, “Buenos Aires”), et l'architecture de l'album, qui mélange de longs passages avec des pièces instrumentals plus courtes et plus directes, contribue à une écoute fluide et agréable. Parfois, la chimie parmi des musiciens semble opérer sur trois niveaux différents, pour d'autres, surtout ceux où ils s'éloignent de la logique du 4/4, en un. L'un des meilleurs albums nationaux de l'année à ce jour.
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