Danta - Limo EP (Música Corriente, 2020)

J’ai trouvé Danta il n'y a pas si longtemps, juste à temps pour la sortie de Limo, leur nouvel EP. Il contient trois chansons qui gravitent autour du post-rock, du shoegaze et de tout ce qui sort d’un mélange de la sensibilité mélodique par Yo La Tengo et de rythmes par Tortoise. Depuis la toute première chanson, on peut voir l'affinité du trio pour les paysages sonores chargés de textures et du feedback, commandés par des rythmes de batterie minimalistes et presque robotiques qui permettent des changements au bon moment, au temps qu’ils et développent parfaitement les idées proposées par la guitare, la basse et les synthétiseurs. L'impasse dream pop la plus notoire vient avec «Ballenas», où la voix se mêle à l'arrière-plan sur un tandem guitare / synthé rappelant Cocteau Twins, tandis que quelques phrases fonctionnent comme un mantra pour l'EP en général. Le groupe laisse son côté plus radio-friendly montrer au fur et à mesure que l'album progresse, mais quand «Perroleón» arrive, ils veulent encore expérimenter un peu plus avec cette limite: l'utilisation de la delay dans les lignes de guitare surprend par sa capacité à retenir l'écoute et ensuite faite-le avancer en changeant simplement la direction d'une phrase d'échelle majeure. Bref, un EP diversifié, intéressant et agréable a ecouter pendant qu'on attend le LP dont ils seront.

Llegué a Danta hace poco tiempo, justo para la salida de Limo, su nuevo EP. El mismo cuenta con tres canciones que gravitan en torno al post rock, el shoegaze, y lo que sea que resulte de un cruce entre la sensibilidad melódica de Yo La Tengo y los ritmos de Tortoise. Ya desde el primer tema puede notarse la afinidad del trío hacia los paisajes cargados de texturas y acoples, comandados por una batería minimalista y casi robótica que se permite cambios en los momentos justos y desarrolla las ideas propuestas por la guitarra, el bajo, y los sintetizadores prolijamente. El impasse más dream popero llega con “Ballenas”, donde la voz se funde con el fondo sobre un tándem de guitarra/sintetizador que recuerda a Cocteau Twins y funciona como mantra del EP en general. La banda desarrolla su costado más radio friendly a medida que el disco avanza, pero llega a “Perroleón” aún con ganas de experimentar con ese límite un poco más, y el uso del delay en las líneas de guitarra sorprende por su capacidad para retener la escucha y luego hacerla avanzar simplemente cambiando la dirección de un fraseo sobre escala mayor. En definitiva, un EP diverso, interesante y agradable para escuchar mientras esperamosel LP del que formarán parte.

I got to Danta not too long ago, just in time for the release of Limo, their new EP. It’s got three songs that gravitate around post rock, shoegaze, and whatever comes out of a mixture of Yo La Tengo’s melodic sensibility and Tortoise’s rhythms. Right from the very first song one can see the trio's affinity for soundscapes loaded with textures and feedback, commanded by minimalist and almost robotic drum beats that allow for changes at the right times and develop the ideas proposed by the guitar, bass, and synthesizers neatly. The most dream pop-like impasse comes with “Ballenas”, where the voice blends with the background over a guitar / synth tandem reminiscent of Cocteau Twins, while a couple sentences work as a mantra for the EP in general. The band lets its more radio friendly side show as the album progresses, but when “Perroleón” comes they still want to experiment with that limit a little more: the use of delay in the guitar lines surprises with its ability to retain the listen and then move it forward by simply changing the direction of a major scale phrase. In short, a diverse, interesting and enjoyable EP to listen to while we wait for the LP they'll be in.