Antolín - Paraíso Cancelado LP (Discos Laptra, 2018)
Récemment, je revise des anciens disques, que je n'ai peut-être pas écouté très attentivement lorsqu'ils sont sortis ou auxquels, pour n’importe quoi, je pense qu'il pourrait être utile de leur faire attention compte tenu des circonstances; logiquement, un album appelé Paraíso Cancelado ne pouvait (encore) pas être oublié dans un tel contexte. Heureusement, je n'avais pas besoin de beaucoup m’insister, car quand je me suis rendu compte je l'écoutais déjà pour la cinquième fois consécutive. Dans un pratique format folk de dix-sept minutes, l'album met sur la table une série de questions qui mêlent les limites du trivial et du profond ("La poesía", "River Phoenix (Ovnis en la Noche)") et qui partent de certains clins d'œil aux Simpsons et Gaudio ("Edna" et "El tenista") pour former une poétique confessionnelle à la Stuart Murdoch / Katy Davidson / Stephin Merrit, d'auto-énonciation d'un moi qui se révèle proche, connu et même fragile . “Planes para toda la vida” ou «Lo que te toca te toca» peuvent toucher n'importe qui étant donné l'immédiateté des images présentées dans chaque cas. "La pureza", à la fin de l'album, est sa conclusion inévitable et précise, en contraste sage avec "Paso en falso". Parfois, les choses les plus simples sont celles dont nous avons le plus besoin d’etre rappelés (merci!).
Lately I've been going over old records, which I may not have listened to very carefully when they came out, or which for some reason I think it might be a good idea to pay attention to given the circumstances; unsurprisingly, an album called Paraíso Cancelado could not be overlooked (again) in such a context. Luckily, I didn't need to beg myself that much before I noticed I was listening to it for the fifth time in a row. In a practical seventeen-minute long format, the album brings up a series of questions that mix the limits of the trivial and the deep ("La poesía", "River Phoenix (Ovnis en la noche)") and which stem from references to The Simpsons and Gaudio ("Edna" and "El tenista") to shape a confessional poetics a la Stuart Murdoch/Katy Davidson/Stephin Merrit, a work in which the poetic speaker reveals himself to be close, known, and even fragile. "Planes para toda la vida" or "Lo que te toca te toca" can hit anyone given how near the images that arise in each case feel. "La pureza", at the height of the album in which it appears, becomes the LP’s inevitable conclusion, a nice contrast with "Paso en falso". Sometimes the simplest things in life are the ones we most need to be reminded of (thank you!).
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