forestar - recuerdos y eso LP (Anomalía Ediciones, 2020)
The second studio album by the Rosario-based forestar (“to forest”), taken in line with their homonymous debut, might as well have been named reforestar (“to reforest”): such is the band’s audacity in the deepening of their craft. Don't let me be misunderstood: we are not talking about a denial of their origins, but of their thriving on the roots they’d already explored in their first full length. Although the trio format continues to deliver in this second LP (with instrumentation and production additions that exceed and favorably tinge the tandem of two electric guitars/drums), the big surprise this time is that the band shows their lyrical side, which broadens the path that they began to trace with the record’s first single, "lo mismo ayer." This facet, focused on memories and introspection, does not seem to have a detrimental effect on the instrumental virtues of the musicians, but rather helps to delimit the tree against the wooded background; in foresting and reforesting on familiar soil, the band finds its best form and allows doubt ("ir lejos"), calm ("la casa azul", "por última vez"), and expansion from their limits of experience. The forest, more of a verb than ever, advances and incorporates species on its way.
Le deuxième album studio des rosarinos forestar (“boiser”), pensé en lien avec leur début homonyme, aurait bien pu s'appeler reforestar (“reboiser”): telle est l'audace du groupe à approfondir son travail. Qu'il ne soit pas mal compris: il ne s'agit pas d'un déni d'origine, sinon d'une croissance sur les racines déjà explorées dans son première pleine longueur. Bien que le format trio continue de reussir dans ce deuxième LP (avec des ajouts d'instrumentation et de production qui dépassent et nuancent favorablement le tandem de deux guitares électriques/batterie), la grande surprise est que le groupe ait montré son côté lyrique à cette occasion, ce qui élarge le chemin qu'ils ont commencé à tracer avec le premier single de l’album, “lo mismo ayer”. Cette facette, concentrée sur la mémoire et l'introspection, ne semble pas nuire aux vertus instrumentales des musiciens, mais contribue plutôt à délimiter l'arbre sur le fond boisé; dans l'action de boisement et de reboisement sur des sols déjà connus, la bande trouve sa meilleure forme et permet le doute ("ir lejos"), le calme ("la casa azul", "por última vez"), et l'expansion des limites de l'expérience. La forêt, plus verbe que jamais, avance et incorpore des espèces sur son chemin.
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